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Un accès difficile des Franciliens aux médecins généralistes

L’Observatoire Régional de Santé Ile-de-France publie un nouveau rapport sur l’accès des franciliens aux médecins généralistes démontrant que les déserts médicaux sont aussi présents en zone urbaine.

La démographie médicale et la répartition de l’offre médicale sur les territoires sont des questions centrales pour un grand nombre de pays dont la France. Dans ce contexte, l’Île-de-France est dans une dynamique démographique défavorable, avec des besoins de soins en augmentation et une offre médicale en baisse.

Avec ce premier sujet sur l’accessibilité spatiale aux médecins généralistes s’ouvre une nouvelle collection de l’ORS Île-de-France « Question de santé illustrée » qui vise à présenter les essentiels d’une thématique et des pistes d’actions. Elle place l’infographie au cœur des éléments d’information. Cette collection synthétique et pédagogique intéresse les décideurs, élus et tout autre acteur de la santé concerné.

Au sommaire de ce rapport  :

Une dynamique défavorable en Ile-de-France

En France comme à l’étranger, la lutte contre les difficultés d’accès aux soins est un enjeu majeur et une priorité des politiques publiques de santé. Ces difficultés vont croissantes du fait d’une évolution en ciseaux des besoins de soins (en hausse) et de l’offre de soins (en baisse).

On observe dans la région francilienne une dynamique d’aggravation de la situation avec des besoins en hausse et une offre en baisse.

 

Les Franciliens ne sont pas répartis uniformément sur le territoire régional. Ce dernier compte des secteurs particulièrement densément peuplés (coeur de l’agglomération) mais aussi des zones rurales, des polarités secondaires.. au sein desquelles les problématiques d’accessibilité spatiale aux soins se posent de manière différente (proximité élargie notamment).

Quel que soit le département d’Île-de-France, la densité d’offre en médecins généralistes (libéraux ou exerçant en centre de santé) diminue depuis 5 ans.

Une fois tenu compte des pratiques mixtes (libérale en cabinet de ville et salariée à l’hôpital ou en établissement médico-social par exemple) ou à temps partiel des médecins, les densités médicales (nombre de médecins par habitant) restent relativement inégales selon les départements : la présence de médecins généralistes apparaissant plus marquée en Seine-Saint-Denis et particulièrement faible dans les Hauts-de-Seine.

Cependant, dans l’ensemble des départements d’Île-de-France, la dynamique est à la baisse depuis 2015, baisse qui semble particulièrement marquée en Seine-Saint-Denis et dans les Yvelines.

Source : Observatoire Régional de Santé Ile-de-France

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